
Voici le mot que j'ai posté dans la bibliothèque du Campiello en mars 2009...
Mes amis! Quel thriller...comme ils disent !
Six cent pages dont la lecture, à l'instar de l'objet,
un concerto anonyme, s'en va crescendo!
Je vous préviens: l'orchestration de l'intrigue ne vous accordera guère de pauses, mais bien des nuits blanches et des idées noires commes des notes, des silences de productivité professionnelle et un énorme soupir en fermant la partition!
Celle-ci, au rythme binaire, alterne l'époque de Vivaldi et la nôtre, pour se terminer riforzando. Si au début on prend le temps de savourer les protagonistes se mouvoir dans Venise, progressivement il en va tout autrement.
Rapidement vous les secouerez, vous les invectiverez :
"Mais qu'est-ce que tu fais, toi ?
Ne discute pas avec ce fou !
Quitte la pièce avant qu'il ne t'écrase !
Et toi ? Oui toi ! Frappe-le plus fort ! Pas de pitié, c'est un monstre !
T'as une arme, sers-t-en !
N'y va pas ! Tu vois bien que c'est un piège !
Ah, si seulement j'étais à ta place, il y a longtemps que..."
On pense entrevoir les choses...on est a mille lieux de la vérité.
Suspens, retournements et ce jusqu'à l'étonnante dernière ligne.
Une ultime fois, on se fait...rouler!
J'oubliais deux choses!
La Ca'Dario n'a pas fini de nous tourmenter et...le spritz coule à flot!
Captivante et agréable lecture...
Merci Maite...