La taverne du doge Loredan
"Alberto Ongaro ... 'ami et complice d'Hugo Pratt.'
Tout est dit !
Jubilatoire!
Le rio di San Felice, le ponte Chiodo tout au bout.
Un manuscrit poussièreux de mystère.
Venise sous la neige.
Réalité ? Rêverie ?
Le plaisir de la lecture décortiqué.
" Le lecteur...pourrait être le personnage le plus important de tout livre..."
L'étrange symbiose entre le lecteur et sa lecture. Comme opèrent parfums, images et musique dans l'âme d'un chacun, ainsi opèrent mots, histoires et écriture dans l'âme du lecteur. Le tout balancé avec une déroutante ponctuation qui enivre.
D'une traite.
Sans paragraphe.
Une histoire où l'on trouve sa place,
où l'on ne s'étonne pas de converser avec les corbeaux,
où l'on pardonne à un moine cyclope,
où l'on tombe amoureux d'une femme en cire.
Une histoire... déjà rien que pour les noms de ses protagonistes.
La Nina et Jacob Flint.
Fielding et le commandant Viruela.
Dick et Severino.
Schultz et Paso Doble...
Et puis Venise, bien sûr!
Venise sous la neige...
N'hésitez pas une seconde à vous aventurer dans la taverne du doge Loredan.
" Des grappes de fiasques de vin, de saucissons, de jambons et de coppas pendaient au plafond au-dessus du comptoir, à côtés de tresses d'ail et d'oignons et de filets de pêche où semblaient se débattre quelques espadons empaillés et de grandes barriques placées çà et là et un parfum de sauces en tout genre(...)et la présence invisible des haricots, des seiches, des petits calamars, des viandes cuisinées en ragoût, du barolo, du tokay."
mardi 23 février 2010
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Un peu particulier, mais j'ai bien aimée, bonne journée, a presto !
RépondreSupprimerMon mari avait lu "La Taverna del Doge Loredan",dans sa version italienne, je ne savais pas qu'il avait été traduit, très important pour moi qui lis si mal l'italien...
RépondreSupprimerJ'ai vu aussi qu'un blog italien avait pris le nom de cet ouvrage !
Merci pour cette référence que je vais essayer de me procurer chez mon libraire.
RépondreSupprimerAnne
La traduction est assez récente: 2007, la VO sortie en 2004.
RépondreSupprimer"La Partita" de Ongaro (lauréat du célèbre prix Campiello en 1986) vient seulement d'être traduit en 2009...J'en ferai un petit billet.
La suite devrait enfin suivre plus rapidement... ;)
Hugo Pratt est bien jeune sur la photo De quand date t'elle ?
RépondreSupprimerLa photo est datée de 1970.
RépondreSupprimerPratt aurait donc 43 ans et Ongaro 45 ans...
Encore un livre à lire, je n'arrive plus à suivre...je vais le noter pour un peu plus tard.Tu verrais la pile qui m'attend !
RépondreSupprimerMerci pour l'info, j'aime bien la photo, ils ont l'air bien sympas tous les deux.
Danielle
Oui Danielle, pas moyen de suivre les parutions sur Venise... :)
RépondreSupprimerQuant à nos deux compères au sourire malicieux, leurs regards pétillent d'une infinité de choses invisibles à nos pauvres yeux...
J'adore ce cliché.
Pour ceux qui veulent avoir une idée du livre les 65 premières pages se retrouvent dans Google livre ... cela peut faire patienter, un peu comme dans les livres de Donna Léon où on a un avant-goût du prochain dans les dernières pages... Est-ce une bonne idée?
RépondreSupprimerJe vous la livre!
Bonne lecture.
Soit un cinquième du roman...
RépondreSupprimerUn petit peu long peut-être pour aguicher...
Mais si l'auteur y trouve son compte, pourquoi pas ?