A Venise, j'ai mes fantômes...
En voici un.
Maria-Felicia Garcia, la Malibran.
Enivrant !
Un premier billet.
Venise, 28 mars 1835.
"Cher bon P.L.,
ne nous grondez pas...
...J'ai introduit ici une nouveauté qui fera époque dans mes fastes.
J'ai fait un coup d'Etat.
J'ai révolutionné les reflets du canal et des canots.
J'ai une gondole que j'ai fait faire: grise à l'extérieur, avec des boules et boutons d'or et soie...
De sorte que lorsque je passe, on sait que c'est moi.
Le fait est que je n'aurais jamais pu me décider à m'enterrer, toute vivante, dans ces gondoles noires en dedans et en dehors."
Que ne donnerais-je pas le peu que j'ai pour avoir les initiales P.L. !
Notez ... J'ai déjà le 'L'.
La Malibran n'est à Venise que pour quelques jours: "J'ai une gondole que j'ai fait faire ..."
"Je n'aurais jamais pu me décider à m'enterrer, toute vivante, dans ces gondoles noires ..."
La Malibran vient à peine de fêter ses 27 ans.
La Malibran n'a plus qu'une quinzaine de mois à vivre...
Que ne donnerais-je pas le peu que j'ai pour porter les initiales P.L. !
Et, pour sûr, je ne la gronderais pas.
A suivre...
Quelle beauté, "la prima donna assoluta" !
RépondreSupprimerNorma
oui quelle beauté, j'ai vu un tableau d'elle en Desdémone par François Bouchot.Par contre triste destin et si jeune, malgré une vie déjà bien remplie.
RépondreSupprimerCe qu'il y a de bien avec toi Stef*, j'en
apprends tous les jours...et obligation d'en savoir un peu plus car tes billets sont toujours très intéressants, donc recherches complémentaires, pour ne pas mourir "idiote"!
Et comme aujourd'hui il y avait beaucoup de ??? j'en sais un peu + maintenant !
a presto
Danielle
La Malibran revit par la voix sublime de Cecilia Bartoli.
RépondreSupprimerAnne
Oui, Anne, pas plus tard que la semaine dernière, une émission avec Bartoli dans les pas de la Malibran...
RépondreSupprimerMercis pour vos réactions !
C'est un sujet qui me tient à coeur, un petit peu car natif d'Ixelles, je me suis marié dans la villa de la Malibran, aujourd'hui maison communale; ensuite et surtout pour ce destin à tous points de vue hors normes...
"Cette voix du coeur qui seule au coeur arrive". en a dit Musset dans son poème pour la Malibran, juste après sa mort. Sa voix devait être exceptionnelle, ainsi que sa sensibilité artistique pour qu'un poète soit autant touché.
RépondreSupprimerC'était une véritable 'star' à l'époque ...
RépondreSupprimerbel article mélancolique... justement je vais en faire un sur mon blog, mais pas du tout sur elle : sur son théâtre ; il me manque encore des détails, d'où le temps que ça me prend. ce n'est pas parce qu'on fait de la poésie qu'il ne faut pas être exact sur de l'historique !
RépondreSupprimerOui, l'exactitude historique me "bouffe" pas mal d'énergie et de temps également et ralentit sérieusement l'imagination en marche ! ;)
RépondreSupprimerJe suivrai ton billet de près!