Deux trois billets pour autant de flâneries entre les tombes de San Michele, l'occasion d'exhumer quelques personnages dont les noms ont été effacés de la pierre de toute mémoire.
Je vous en prie, Monsieur Butti,
ne la brusquez pas. La pauvre. Le choc fut si violent.
Irma, venez donc.
Voici Monsieur Butti.
Soyez sans crainte, Irma.
Monsieur Butti n'est pas de la police.
Monsieur Butti est artiste.
Monsieur Butti est sculpteur.
Bonjour Irma.
Je m'appelle Enrico.
La famille de la pauvre dame m'a chargé de la sépulture.
Aussi, ai-je besoin de votre aide.
Racontez-moi tout, Irma, lorsque vous avez ouvert la porte de la chambre de Sonia.
Je vous en prie, Monsieur Butti,
ne la brusquez pas. La pauvre. Le choc fut si violent.
Irma, venez donc.
Voici Monsieur Butti.
Soyez sans crainte, Irma.
Monsieur Butti n'est pas de la police.
Monsieur Butti est artiste.
Monsieur Butti est sculpteur.
Bonjour Irma.
Je m'appelle Enrico.
La famille de la pauvre dame m'a chargé de la sépulture.
Aussi, ai-je besoin de votre aide.
Racontez-moi tout, Irma, lorsque vous avez ouvert la porte de la chambre de Sonia.
Irma, femme de chambre au Danieli depuis de nombreuses années et pour de nombreuses années encore, déroule alors sans passion sa journée du 7 février 1907...
Dans une suite du luxueux hôtel, Sonia Kaliensky, de noble famille russe, a noyé son triste amour dans le laudanum, elle a 21 ans.
Au dehors, illusionnait le carnaval.
Au dehors, illusionne toujours le carnaval....
Quelle fin tragique... à 26 ans !
RépondreSupprimerToujours émouvantes ces héroïnes oubliées...
RépondreSupprimerJe n'ai pas eu cette curiosité lorsque j'ai visité San Michele, les grands arbres, la solitude et l'isolement du lieu, les inscriptions sur les tombes, que je lisais à voix basse , le chausson de danse sur la tombe de Diaghilev aux côtés d'Igor. Les pleurs lors d'un enterrement ce jour-là...qu'il était bon cependant de retrouver Venise, et de savourer la Vie.
Qu'elle était belle! Le sculpteur a su immortaliser sa beauté mais c'est une tragédie de mourir à vingt-six ans.
RépondreSupprimerAnne
Stef, non si poteva scattare delle foto in isola di San Michele, non lo sapevi? ;-)
RépondreSupprimerAh bon ?
RépondreSupprimerOn ne me dit jamais rien à moi... ;))
Mourir d'amour,non de la souffrance du non amour. Triste histoire. Beau récit.
RépondreSupprimerMarisol
Stef*à toi qui a écrit ces mots, je vais te dire quelque chose...., que tes petits billets manquent énormément en ce moment ! Mais où es-tu donc ? Il ne suffit pas d'aller faire un tour à San Michele et de commencer une histoire, je suis sûre que tu en as bien d'autres à nous raconter, alors ?
RépondreSupprimera presto
Danielle
Merci Danielle pour ton gentil message.
RépondreSupprimerUne désirée mais incalculée aventure me tient, pour l'instant, loin de Venise, loin de mon blog ...
Mais j'y reviens petit à petit ;)