lundi 4 avril 2011

Il Redentore et sa Déposition ...


Ce 6 décembre 1807, la bora qui déboule violemment des montagnes pétrifie Venise et sa lagune. Pietro a refermé les lourdes portes du Redentore. Au premier rang, un aigle assiste à l’office dominical. Il est empereur, il est roi. Napoléon le premier. Dos à l’assistance, le napolitain Nicola Saverio Gamboni, nommé depuis peu patriarche de la Sérénissime selon le bon vouloir de son hôte du jour, s’agenouille devant la montée au Calvaire d’un autre roi.

Mais laissons aux volutes d’encens cette prestigieuse assemblée et passons à l’arrière du maître-autel, si vous le voulez bien. Une petite merveille nous y attend: la Déposition de Croix de Tommaso Rues ou Ruer.

Ils prirent donc le corps de Jésus et l’entourèrent de bandelettes, avec des aromates, suivant la manière d’ensevelir des Juifs. A l’endroit où Jésus avait été crucifié il y avait un jardin, et dans ce jardin un tombeau tout neuf, où jamais personne n’avait été déposé.


Déposition de Croix, Tommaso Rues (1633-1703)








6 commentaires:

  1. Une splendeur ! Merci pour ces photos. Le Redentore est de toute beauté, et son maitre autel laisse sans voix.
    Belle semaine,
    Nath.

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  2. Le Bénézit retient son nom mais sans nous offrir de biographie, le vide! Dommage, avec une composition comme celle là notre homme aurait mérité un peu plus de lumière! ( et un peu plus de travail de la part des biographes du bénézit, cette oeuvre n'étant même pas portée à notre connaissance) heureusement les érudits amoureux de Venise sont là!

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  3. Belle semaine Nath ...

    Je n'en ai pas plus sous la main, Cothraige.
    Une liste de ses oeuvres à Venise ... Pas plus.

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  4. Merci Stef, je vais y courir à mon prochain voyage... connaissant pourtant bien le Redentore, mais pas encore assez...

    Merci.

    Bises du jour.

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  5. Merci pour votre passage, Danielle ! ;)

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  6. J'aime beaucoup cette œuvre et le corps du Christ a un mouvement extraordinaire qui défie les lois de l'équilibre. Je suis restée un bon moment pour vérifier comment il était soutenu. C'est cela une œuvre une vision qui nous émeut mais aussi nous interroge.
    Très bonne journée Stef.

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