..."Je meurs en martyr et volontairement.
Mon âme montera avec la fumée au paradis".
Giordano Bruno grimpe les degrés de l'échelle couchée sur le bûcher dressé sur le campo dei Fiori.
Solidement garrotté au fût du supplice, nombre de ses écrits aux pieds, le frate apostata da Nola di Regno subit le châtiment sourire aux lèvres.
C'est à Venise, sous la haute protection du noble Giovanni Mocenigo, que le philosophe défroqué rédigera son oeuvre. Féru de savoir, le patricien vénitien n'en livrera pas moins perfidement son protégé à la vindicte du Saint-Siège, Lequel, après de nombreuses années d'un nébuleux procès pour hérésie, le condamnera au bûcher.
Depuis 1600, tous les 17 février, le corps supplicié de Bruno déambule sous les lambris vermoulus du palazzo Mocenigo.
Siamo Veneziani poi Cristiani, ils disaient ...
Sans problème je l'éviterai ! Personnage mystérieux ! Un billet éloquent !!!
RépondreSupprimerBonne journée sans fantôme !!!!!
Vous faites bien, Martine, vous faites bien! ;-)))
RépondreSupprimerBonne fin de semaine ...
Merci Stef pour cette évocation.
RépondreSupprimerUn homme oublié, un rebelle et un révolutionnaire, ayant fait une rencontre fatale à Venise.
les derniers mots qu’aurait prononcé Giordano Bruno : « Vous éprouvez sans doute plus de crainte à rendre cette sentence que moi à la recevoir. »
Dix ans après sa mort, ses découvertes seront confirmées par Galilée et sa lunette astronomique, qui sera jugé par le même tribunal que Giordano, mais qui lui échappera à la peine capitale en abjurant en 1633.
Ce qui est étonnant c’est que l’on puisse trouver un texte de 1885 mettant en doute sa fin tragique ( http://www.biblisem.net/etudes/desdbrun.htm )
Comme quoi la guerre idéologique avait la vie dure !
Bonne journée et bon WE
Ah, ce palais Mocenigo...peuplé de fantômes en tous genres..:-)).Tiens, le pauvre Giordano , lui, n'a pas droit à SA plaque..:-(...ne faudrait-il pas créer un comité de soutien..qui se réunirait chaque 17 février....
RépondreSupprimerMerci Michel,
RépondreSupprimerje ne tarderai pas à ouvrir le lien que vous nous abandonnez ;)
Ce qui me tarabuste chez Bruno, c'est son procès.
Si je me souviens bien, c'est lui même qui s'offre aux flammes dites rédemptrices ...
Pourquoi?
Ego surdimentionné ?
Bonsoir Danielle !
RépondreSupprimerEvidemment, nous ne sommes pas dans les secrets des Dieux.
Mais à la lumière de ce que nous lisons, Venise ne doit pas être très fière de l'extradition d'un de ses hôtes... pour le Saint Siège qui plus est !
...Sans être dans le secret des Dieux ...