Permettez-moi ce petit capriccio pour une amie trop tôt disparue...
Il y a maintenant plus d'un lustre, était tout au bout de la fondamenta della Sensa, sur la façade d'un palazzo qu'aimait à s'approprier une amie trop tôt disparue, le lion de San Marco. Descendu de sa colonne qui, à l'arrière-plan, souligne l'angle des dentelles ducales, il tenait fermement le livre ouvert bravant les flots du bassin Saint Marc.
Hélas! Il n'est plus...
Profitant de Venise et son Street View, une gondole m'a amené sur les lieux.
La tanière du fauve de la Sensa est tristement déserte...
Partage émouvant... extraordinaire le regard de ce lion!
RépondreSupprimerMerci Cothraige ...
SupprimerVolé ? Détruit ? On ne respecte plus rien apparemment et c'est bien triste ! Là où il se trouvait, l'aqua alta ne lui baignait pas les pieds je suppose.
RépondreSupprimerBon dimanche à toi et bisous à vous deux !
Je pense qu'il est lentement tombé en poussière... Bisous à vous deux également ;))
SupprimerEt oui, snif, à la création de ton blog je m'y étais précipité pour y constater la cruelle absence.
RépondreSupprimerMerci pour ta visite, J@M !
SupprimerQuelle tristesse.
RépondreSupprimerTout fout l'camp.
Bises
Je pense que dans le cas présent, il s'agit plutôt du temps qui passe...
RépondreSupprimerL'usure du temps ...
Et comme tu le dis, cela reste triste quelqu'en soit les raisons ...
Bisou, bisou... ;)
Tes images me rappellent une balade que j'ai faite en ces lieux, au mois de novembre et je n'ai rencontré que la présence d'un chat, là derrière la grille sous les arbres, effectivement la tanière du lion était tristement déserte !!!
RépondreSupprimera presto
Danielle
J'espère ton chat croisé en meilleure état que notre lion de la Sensa !
RépondreSupprimer;o))
Il est dans quel quartier, ce lion ?
RépondreSupprimerComme indiqué, il était dans le sestiere du Cannaregio...
SupprimerCiao Stef, passando di là avevo effettivamente notato l'assenza dell'altorilievo, ma credevo fosse stato tolto per un restauro e quindi non me ne sono preoccupato. Non credo possa essersi distrutto con il tempo, ma propendo per un furto. Mi informerò la prossima volta che sarò a Venezia. Un cordialissimo saluto.
RépondreSupprimerGrazie mille, Elio !
RépondreSupprimerSi les vols sont de plus en plus nombreux, commis davantage par des touristes indélicats que par des voleurs professionnels, il existe aussi un mal terrible lié à la pollution de l'air. En dépit de l'assainissement des fumées que produisait Marghera, des bactéries s'attaquent depuis de nombreuses années aux sculptures en pierre d'Istrie ou en marbre. Une réaction chimique transforme peu à peu sans qu'on s'en rendre compte la pierre en... craie. Il suffit ensuite de fortes pluies etd e grands vents pour que la sculpture s'efface peu à peu. C'est dramatique et on n'a encore rien trouvé pour freiner le mal.
RépondreSupprimerOui, Lorenzo, c'est ce que trois de mes commentaires ci-haut laissaient sous-entendre... lentement tombé en poussière...
RépondreSupprimerComment faire pour retenir l'effritement du temps ?
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