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jeudi 19 janvier 2012
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mercredi 18 janvier 2012
1807
Voici quelques ténèbres de l’Histoire enfin décantées. Napoléon est bien mort empoisonné à Sainte Hélène. Mais il faut vous blanchir, Gouverneur Lowe, ainsi que votre souverain George IV. Messieurs les Anglais, comment a-t-on pu vous soupçonner!
Il faut également vous innocenter, Général Montholon. L’argent et les fesses de Dame Albine ont assez embobeliné les Sherlock Holmes de tout poil.
C’est Venise qui a empoisonné le Roi d’Italie.
Si l’Aigle a terrassé le Lion, le Lion eût cependant le dernier mot. Voici en résumé ce que nous conte "1807".
Que l’historien et le scientifique se rassurent: c’est un roman.
Yves Jégo nous convie à la suite de l’Empereur lors de son unique séjour dans la Sérénissime. Du 29 novembre au 8 décembre 1807. Dix jours qui marqueront pour toujours Venise dans sa chair et dans son sang. La Dominante ne connaitra plus jamais pareille transformation.
L’intrigue est un peu faible. Le rythme trop haché.
Reste aux amoureux de Venise la bonne occasion de se repasser les faits principaux qui émaillèrent le séjour impérial et de se remémorer les changements d’ordre militaire, politique, économique, religieux et les modifications de l’espace urbain. L’opportunité en outre de croiser Paganini, la belle et mystérieuse Nahir de Lusignan et Robert Fulton, même si en cette année 1807, ce dernier a bien autre chose en tête.
“Vive le protecteur du peuple! Viva il Re!
Voici donc évaporé un des mystères voilant les dernières heures de Napoléon.
Mais ce corps aux Invalides? Est-ce bien celui de l’Empereur? On raconte que sa dépouille est à Westminster. On prétend que sous le Dôme dans le sarcophage vermeil dort un certain Cipriani.
Cipriani, dites-vous !?! Un ancêtre des Cipriani? Bellini et carpaccio? Le Harry’s Bar, quoi!?!
Venise! Encore et toujours Venise!