jeudi 26 janvier 2012

Sanctus Georgius Equitum Patronus



Le jour est proche où, à Venise, vous me surprendrez une escabelle à trois degrés tenaillant mon épaule. Tant sommeillent d'inestimables perles, invitations à la rêverie, masquées par la brique saumâtre.

Tel ce Saint Georges.
Un échafaudage éphémère dressé au bout de l'énigmatique Corte Nova de Cannaregio...

Je me demande si, vu d'un angle différent, notre Georges à la cape vermeille et son coursier enharnaché d'or manifestent tout autant de témérité?

Demain, il me faudra donc troubler les deux disciples de Marie la Miséricordieuse. Fondamenta de l'Abbazia, je frapperai au 3568. Aux habitants, je mendierai l'accès au vaste jardin pour saluer le Saint protecteur des lieux. Et même si ce dragon ressemble plus à un oisillon affamé, je louerai alors le guerrier, orphelin de lance, piétiner les ténèbres sans relâche.

Le jour est là où vous me croiserez une escabelle à trois degrés triturant mon épaule...












jeudi 19 janvier 2012

La Récamier de Cannaregio...








L'obscurité profonde envoûte l'impertinent
Les lourdes ténèbres séduisent l'indiscret
La nuit impénétrable charme l'impudent
Venise, novembre 2011








mercredi 18 janvier 2012

1807



Voici quelques ténèbres de l’Histoire enfin décantées. Napoléon est bien mort empoisonné à Sainte Hélène. Mais il faut vous blanchir, Gouverneur Lowe, ainsi que votre souverain George IV. Messieurs les Anglais, comment a-t-on pu vous soupçonner!

Il faut également vous innocenter, Général Montholon. L’argent et les fesses de Dame Albine ont assez embobeliné les Sherlock Holmes de tout poil.

C’est Venise qui a empoisonné le Roi d’Italie.

Si l’Aigle a terrassé le Lion, le Lion eût cependant le dernier mot. Voici en résumé ce que nous conte "1807".

Que l’historien et le scientifique se rassurent: c’est un roman.

Yves Jégo nous convie à la suite de l’Empereur lors de son unique séjour dans la Sérénissime. Du 29 novembre au 8 décembre 1807. Dix jours qui marqueront pour toujours Venise dans sa chair et dans son sang. La Dominante ne connaitra plus jamais pareille transformation.

L’intrigue est un peu faible. Le rythme trop haché.

Reste aux amoureux de Venise la bonne occasion de se repasser les faits principaux qui émaillèrent le séjour impérial et de se remémorer les changements d’ordre militaire, politique, économique, religieux et les modifications de l’espace urbain. L’opportunité en outre de croiser Paganini, la belle et mystérieuse Nahir de Lusignan et Robert Fulton, même si en cette année 1807, ce dernier a bien autre chose en tête.

Vive le protecteur du peuple! Viva il Re!

Voici donc évaporé un des mystères voilant les dernières heures de Napoléon.


Mais ce corps aux Invalides? Est-ce bien celui de l’Empereur? On raconte que sa dépouille est à Westminster. On prétend que sous le Dôme dans le sarcophage vermeil dort un certain Cipriani.

Cipriani, dites-vous !?! Un ancêtre des Cipriani? Bellini et carpaccio? Le Harry’s Bar, quoi!?!

Venise! Encore et toujours Venise!



vendredi 13 janvier 2012

Grazie Chiara ...



Grazie Chiara, pour cette charmante attention.
J'aimerais bien un de ces quatre flâner dans les rues de votre Trieste que je ne méconnais que par Joyce interposé.
Pour finalement réserver une table à la trattoria Risorta, le temps d'une padellata di mazzancole con carciofi.
Longue vie à votre succulent blog.

Merci pour votre attention malgré le peu d'assiduité que je porte aujourd'hui aux anges.
Eloigné de mon blog et des autres, vous comprendrez qu'il m'est impossible de distinguer quelques cinq parmi ma liste de préférés.
Faites votre choix dans la longue bande où défilent les blogs et les sites qui me font rêver.
Vous ne serez pas déçue...
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